J’ai toujours rêvé de voir des séries produites en Guinée  figurer sur des catalogues internationaux de streaming. Nous y sommes presque. Netflix, Amazon Prime, Showmax, toutes ces plateformes investissent dans le contenu “Made in Africa”. En tant que CBC Worldwide, c’est pour nous un levier essentiel pour promouvoir la production audiovisuelle guinéenne.

Les grands acteurs mondiaux à la conquête de l’Afrique

D’après une étude publiée par Médiamétrie, la consommation de contenus télévisuels et streaming sur le continent ne cesse d’augmenter. Les géants du secteur l’ont bien compris :

• Netflix a déjà produit plusieurs séries africaines (ex. Queen Sono, Blood & Water).
• Amazon Prime Video s’intéresse à des partenariats dans différents pays africains.
• Showmax, un acteur plus local, tire son épingle du jeu en créant des shows originaux.

Un tremplin pour la production guinéenne

Chez CBC Worldwide, nous voyons ces plateformes comme une immense vitrine. Elles permettent :

• D’atteindre des millions de spectateurs instantanément, y compris la diaspora guinéenne dispersée aux quatre coins du globe.
• De financer plus aisément les projets : les plateformes de streaming peuvent co-produire ou acheter des droits de diffusion, ce qui soulage la trésorerie souvent fragile des producteurs locaux.
• D’impulser une montée en gamme : pour être acceptés sur ces services, nous devons respecter des standards de qualité (4K, HDR, storytelling professionnel), ce qui fait progresser toute la filière audiovisuelle en Guinée.

Diaka Camara : une ambition pour la Guinée sur Netflix

Mon rêve, en tant que fondatrice de CBC Worldwide, c’est de voir un jour un long-métrage 100% guinéen sur la page d’accueil de Netflix. Pourquoi pas ? Nous avons de magnifiques décors, des histoires fortes, et un peuple créatif. Notre souhait est de créer des contenus originaux, inspirants, capables de séduire un public international.

Les obstacles à la démocratisation

Bien sûr, tout n’est pas encore parfait. Les défis concernent :

1. L’accès à Internet : la couverture réseau n’est pas uniforme, en particulier hors des grandes villes.
2. La barrière des langues : bien qu’on parle français en Guinée, sous-titrer ou doubler dans d’autres langues reste un défi financier.
3. La standardisation : avec la multiplication des productions “trop calibrées”, on craint de perdre l’authenticité du “Made in Guinea”.

L’avenir du streaming en Afrique

Malgré ces obstacles, nous croyons fermement que les plateformes de streaming vont contribuer à réduire les inégalités d’accès au contenu et à offrir une nouvelle opportunité pour les talents africains. L’enjeu est de s’organiser, de renforcer la professionnalisation et de tisser des partenariats solides.

Conclusion

Les Netflix, Amazon Prime et consorts ne sont pas de simples diffuseurs, ils sont désormais des catalyseurs de la création audiovisuelle africaine. Pour CBC Worldwide, c’est un formidable outil pour faire connaître la Guinée, ses valeurs et ses histoires, tout en propulsant la carrière de nos réalisateurs, acteurs et techniciens. Avec une vision, de l’audace et beaucoup de passion, nous sommes persuadés que l’avenir du contenu Made in Africa se jouera, en grande partie, sur ces plateformes.

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